Le grignotage pendant le confinement

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Le grignotage pendant le confinement

 « Quand le confinement sera levé, j’aurai pris 10kg »

Stress, ennui, mobilité réduite et accès aux placards (bien remplis) illimité … il est facile de se laisser aller en cette période où chacun doit rester chez soi. La tentation de vous jeter sur une plaque de chocolat ou un aliment sucré peut être grande.

"Un dessert, je l’ai bien mérité avec cette période difficile"

"Oh, allez, un petit biscuit, ça permettra de passer le temps et de se faire plaisir"

"Un  carré de chocolat pour me faire du bien, j’en ai bien besoin"

Difficile de garder une alimentation saine, raisonnée et équilibrée sans céder aux pulsions. Le quotidien est tellement désorganisé… Et pourtant, on ne se nourrit pas vraiment avec le sucre,  ce sont nos émotions qui prennent le dessus.

En période de stress ou d’ennui, le grignotage peut être considéré comme une source de réconfort

L’alimentation active les neurotransmetteurs, ces messagers qui permettent au cerveau de communiquer avec le reste du corps. Lorsque nous consommons des aliments sucrés, le cerveau libère de la dopamine, un neurotransmetteur qui active la sensation de plaisir (circuit de récompense). Le cerveau se remodèle continuellement et la consommation de sucre peut remodeler le circuit de la récompense. Ainsi, une consommation répétée d’aliments sucrés amènera le cerveau à s’adapter à cette stimulation fréquente et vous devrez en consommer davantage pour obtenir la même sensation de plaisir. Vous entrez dans le cercle vicieux du sucre.

 

Ce que nous mangeons mais aussi ce que nous faisons influencent nos comportements et notre état mental

Une bonne hygiène de alimentaire vous permet de stimuler la dopamine et sérotonine (hormones de bien-être), l’acétylcholine (mémoire, motivation), la mélatonine (sommeil), le gaba (anxiolytique naturel)… de quoi se sentir bien et sans sucre !

La sophrologie permet également la libération d’hormones de bien-être (dopamine, sérotonine), facilite le sommeil, la capacité d’attention et de discernement…

 

Et si vous exploitiez cette période de confinement pour faire quelque chose de nouveau ?

Alors plutôt que de combler un vide intérieur par le grignotage (au risque de prendre 10 kg), et si vous profitiez de ces quelques semaines pour prendre soin de vous !?! Comment ? En commençant par vous accorder un peu de temps, rien que pour vous. Je reçois souvent en cabinet des personnes qui m’expliquent mettre de côté leur temps et leurs envies au profit des autres. Certaines personnes ne veulent d’ailleurs pas changer ce comportement, prétextant que penser à soi signifie être égoïste ou égocentrique.

J’ai pour habitude de leur répondre « la personne la plus importante dans votre vie, c'est vous.... car vous êtes la seule personne au monde avec qui vous êtes certain de vivre jusqu’à votre mort. Alors autant approfondir la relation avec vous-même, non ? ».

Penser à soi ne veut donc pas dire être égoïste ou centré sur son nombril. Penser à soi, c’est avant tout une quête vers un bien-être interne.

Partez à la rencontre de la personne que vous êtes... et faites-lui du bien ! Et pour commencer, je vous invite d’ores et déjà à adopter de nouveaux comportements, comme par exemple :

  • Optez pour une alimentation équilibrée
  • Mangez en pleine conscience
  • Bougez à votre rythme
  • Profitez des bons moments avec vos proches confinés avec vous
  • Pratiquez la sophrologie, la méditation, la cohérence cardiaque
  • Chantez, dessinez, faites tout ce qui vous procure du plaisir
  • Regardez-vous dans le miroir avec bienveillance
  • Profitez pleinement de votre vie, c'est maintenant qu'elle se joue
  • Consultez mes exercices

Et si vous souhaitez approfondir le travail pour « devenir la meilleure version de vous-même » (merci à Claire pour cette si jolie expression que je me permets de plagier), contactez-moi !

 

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